« PAPA THÈME »

Lorsqu’enfin sont parties les pudeurs d’hier
On ose alors dire le bonheur d’être père
Arrive l’âge ou l’on devient sentimental
Et ça résonne comme un galop de cheval
T’es le sang dans mes veines
Et quoi que tu deviennes
Papa t’aime, papa t’aime, papa t’aime
Peau d’ambre ou d’ébène
Tous les pères sont les mêmes
Papa t’aime, papa t’aime, papa t’aime
Et moi je n’attendrai pas qu’il soit trop tard
Avant qu’tu sois trop con ou bien moi trop vieillard
Que tu ne saches plus ou ne puisses m’entendre
Avant que l’un d’ nous deux veuille s’en défendre
T’es le vent dans mes veines…
Alors que tout sur cette terre tombe en poussière
Que même les enfants retombe en enfer
On recherche, hagard, les dernières certitudes
Seul le coeur vole encore à quelqu’altitude
T’es le sang dans mes veines
Et quoi que tu deviennes
Papa t’aime, papa t’aime, papa t’aime
Peau d’ambre ou d’ébène
On chante tous le même thème
Papa t’aime !
 

« BUENOS AIRES »

Buenos aires

Y’a des souvenirs amers

Des orages, des éclairs

Incandescence

Mélancolie d’enfance

Belvédère

J’ai encore le coeur ouvert

Un goût de mangue amer

Réminiscence

Mélancolie d’enfance

Je revois le velours vert

De mon passé qui me désespère

C’était hier, une saison en enfer

Buenos aires

Calypso sur bord de mer

Le sable blanc m’enterre

Adolescence

Mélancolie d’enfance

Fourmi flâne

Je revois mon âme qui rame

Solitaire loin des Dames

Bateau qui dance

Mélancolie d’enfance

Jamais je ne pourrai gommer

Les néons tièdes au coeur de l’été

Les éphémères qui dansaient sur la mer

I loved her

More than I can ever tell

More than a child a shell

Although I knew

This bab’ was made in hell

I loved her

But the beauty was the beast

J’avais le goût du risque

Et l’innocence

D’un coeur en transparence

I knew I shall not survive

To her blue eyes and to all her lies

C’était hier, voyage au bout de l’enfer

 

« LE MONDE EN MOTS »

Petit à petit

Jour après jour

Il récolte la vie

Dans ses gants de velours

Il peint ce qu’il voit

Au bout de ses doigts

Son stylo dessine

Un chemin de croix

De vent et de soie

L’oiseau fait son nid

Jour après jour

Et l’homme écrit

Ce qu’il croit d’l’amour

C’est toute la terre

Qui pleure de l’eau

Quand l’écrivain met

Notre monde en mots

Y’a rien, dans sa vie y’a rien

Y’a rien, qu’des morceaux d’chagrin

Y’a rien, qu’des miettes de pain

Au fond de son lit

C’qu’il a de mieux à donner

C’est tout c’qu’il écrit

Les maux qu’il confie

A la terre, la nuit.

Il tape sans bruit

Jour après jour

A coeur et a cris

Son besoin d’amour

Y’a le bruit d’la mer

Qui lèche les coraux

Quand l’écrivain met

Notre monde en mots

Le temps le poursuit

Jour après jour

Car jamais on n’écrit

Sinon pour toujours

La clepsydre compte

Chaque goutte d’eau

Quand l’écrivain met

Notre monde en maux.

« LES BALS »

Car un jour c’ est fini les bals

Les coups d’amour, les coups d’ cymbales

Les jeux de mains, les jeux de balles

Les dimanches à la cathédrale

Les confidences confessionnal

Jouer docteur près du canal

Car un jour c’est fini, les bals

L’ amour sorcier, la vie fringale

Les fillettes entrouvertes opales

Coquilles roses, tendres pétales

Je noyais dans l’eau du canal

Mon désespoir dominical

Y’a rien qui dure toujours

Y’a rien qui dure toujours

Y’a rien qui dure toujours

Imaginez l’ énorme foule

Qui, sans s’arrêter, tourneboule

L’ émoi des filles, les chairs de poule

La mort et l’amour qui roucoulent

Le temps qui s’ en va et s’enroule

Et la vie saoule qui s’ écroule

Car un jour c’ est fini, les bals

Les coups d’ amour, coups de cymbales

Le temps qui s’ en va et s’ enroule

La mort et la vie qui se saoule

Dans les odeurs ammoniacales

De nos amours animale

Y’a rien qui dure toujours…

« LE TUEUR INNOCENT »

On a plus les mêmes rêves qu’avant

On croit plus aux mêmes choses et pourtant

Tous ces rêves qu’on disait chimériques

Tous ces faux départs qu’on f’sait pour l’Amérique

On ne voit plus la vie comme avant

On a plus les mêmes envies qu’à vingt ans

Tous les traits de nos visages d’enfant

On étaient corrodés par les vents

Sous le grand cirque des circonstances

Certains bégayent et d’autres dansent

Mais l’on perd tous un jour nos dents

Le temps est un tueur innocent

Le temps est un tueur innocent

On a plus le même coeur qu’avant

Mais l’on comprend mieux celui des gens

On reste à contempler dans les ports

Entre les bateaux les arc-en-ciels morts

Toutes les âmes deviennent un jour obsènes

L’homme qui doute s’accroche à sa migraine

Sa vie ressemble à des ressentiments

Assis sur des balcons en plein vent

Sous le grand cirque des circonstances

Certains bégayent et d’autres dansent

Mais l’on perd tous un jour nos dents

Le temps est un tueur innocent

Le temps est un tueur innocent

On n’voit plus les mêmes chos’s qu’avant

On a plus les mêm’s rêves, et pourtant !

Nos sens s’émoussent, nos sentiments

Ont été corrodé par les vents

On a plus nos illusions d’enfant

De tout petit devenir un géant

On sait que même en en brisant les chaînes

La vie ne nous mène aux mieux qu’à nous même

« TU ES L’ANGE »

06 Tuez l’Ange by mallock

Car tu es la seule

Dont la lumière éclaire

Mon chemin sur la terre

Et tu es la seule

Qui comprend et sourit

Tout celui que je suis

Je ne t’ai pas choisi

T’s entré dans ma vie

Cmme dans la terre, l’eau de pluie

Et moi, je ne veux qu’elle, aucune autre qu’elle.

Moi, je n’aime qu’elle, aucune autre qu’elle.

Car tu es la seule

A qui j’ose dire

Mes peurs et mes rires

Car tu es la femme

Que j’aurai fabriqué

Si Dieu m’avait donner

La boue, l’eau et le feu

Pour sculter tes cheveux

Et souffler dans tes yeux

Et moi, je ne veux qu’elle

Aucune autre qu’elle

Moi, je ne vois qu’elle

Aucune autre qu’elle

Oh, tu es la seule

Dont la lumière inonde

Tous les chemins du monde

Car tu es la lumière

Et l’ultime frontière

Au bout de l’univers

Je sens tes mains sur moi

Même quand tu n’es pas là

T’es l’ange au fond de moi

T’es l’ange, t’es l’ange, t’es l’ange

Qui dort au fond de moi, qui dort au fond de moi

Tuez l’ange, tuez l’ange, tuez l’ange

Qui dort au fond de moi, qui dort au fond d’émoi…