Le livre NUMÉR…HIC !
Entrée de la partie livre digital, photo prise sur la FAIR de Londre. C'est moi, ou, pour l'instant, ça ressemble un peu à un… "cul-de-sac" comme disent les Anglais ?
Entrée de la partie livre digital, photo prise sur la FAIR de Londre. C'est moi, ou, pour l'instant, ça ressemble un peu à un… "cul-de-sac" comme disent les Anglais ?
Confession : Je suis parfois d'une distraction assez… comment dire… confondante. Oubliant mon propre nom, je suis allé récemment me chercher dans mon propre atelier pour voir si j'y étais, une personne me demandant au téléphone. On est donc là, à la limite du grave. Et bien, voilà, je vous dois de confesser mon dernier… oubli, celui de l'un des chapitres de mon dernier livre : "Les Visages de Dieu", chapitre qui ne doit son salut qu'à la mémoire de l'un de mes fils et d'une copie qu'il en avait faite. Si personne, en lisant ou en relisant le roman, ne s'est aperçu de ce… manque, je le dois à un coup de chance. En effet, le fameux… roulement de tambour… CHAPITRE PERDU !!! était tout à la fois très court et ne concernait qu'une sorte de "Falshback" ne présentant pas d'utilité réél pour suivre et comprendre l'histoire. Je vous devais deux choses : premièrement un aveux, voilà qui est fait, et secondo, une réparation : elle est en ligne sur mon…
Cinq petites fenêtres sur mes travaux images !
Dans ce paysage de crique se cache un p'tit panda à croquer. Trouve-le et tu auras, pour le même prix, une leçon de vie, et oui :) (Thanks to Mighty Optical illusions)
Les hommes de ma vie : Quentin et Narcysse, il y a pile 20 ans !
Le lien AUDIO Merci à Frédéric Koster
Un ch'ti Kdo. PP que j'avais fait avec des extraits de la toute première expo de visuels numérique avec le Gueritot… Cliquez sur le bouton rouge en BAS de PAGE, ça devrait marcher.
On parle souvent de la peur de ne pas trouver un éditeur. Des envois désespérés par la poste. Des lettres types qui répondent à sa place. On parle moins souvent de la peur de la vitrine. Celle-là, ce n’est pas l’auteur qui la ressent, c’est le livre lui-même. Arrivé tout frais pressé, tout fier dans ses habits de lumière, le voilà qui attend au fond de sa boîte en carton les bras solides ou les jolies mains qui le mettront derrière la vitrine sous les néons de la gloire. Mais voilà, on ne l’attend pas, pas lui en tout cas, et il reste parfois au cachot pendant des jours et des semaines, lui qui pensait déjà être désiré, le con. Puis un jour, forcément, on finit par ouvrir le carton, surtout qu'il encombre, et emporter les livres endormis sur le devant de la scène… Mais je vais plutôt laisser mon livre, « Le massacre des innocents », désormais un vieux de la vieille, vous raconter directement ce qui lui est arrivé et la peur qui…
Voici, voilou, les 50 premières pages d'un roman étrange… C'est une expérience de haute voltige pour un livre à part, qui pourrait devenir un bouquin-culte, si j'en crois son tout premier fan : Erik Orsenna, à qui j'avais fait lire une toute première version, il y a… 30 ans ! Un jour, je le confirai à un éditeur. Toute ma vie, je me souviendrai du jour de ma mort. Trente degrés à l’ombre, anticyclone des Açores, depuis plus de dix jours, mains à plat sur les hanches, les hommes portaient leur regard vers le ciel. Comme des poissons à demi morts, la bouche entrouverte, ils dévoraient de grandes bouffées d’air pour en extraire un hypothétique reste d’oxygène. Les plus vieux, dans leurs appartements urineux, priaient leurs ventilateurs. Je m’étais réveillé ce matin-là, lourd d’intuitions. Dominant Paris, un gigantesque nuage avait pris position. Il avait la forme et la teinte d’une amanite phalloïde. Fin du Monde ou pas, le travail n’attendrait pas. Au programme : un déjeuner d’affaires, café, digestif, envie de vomir et un contrat à…
…ce n'était pas un Fake :)