Après 3 années difficiles, trois années à tenter de dire adieu à ma petite chérie, je reprend le chemin des éditions. Première marche et premier événement, début juillet : la sortie de « ULTIMA FANTASIA« , tome 1 de la trilogie Fine Art des MORPHEOGRAPHIES ®©. (Suivront « MELANCOLIE SUR MER » en fin d’année et « PARIS CÔTÉ JARDINS » en 1Q24).
Pour en revenir à « Ultima Fantasia », il s’agira d’un tirage d’art de grand luxe en édition limitée. Ce travail Fine Art sortira en 300 exemplaires dont 100 numérotés-signés. Détails techniques : Format fini 30.00 x 30.00 cm à la française / Habillage de couverture rembordé / Reliure cartonnée / cahiers cousus / dos droit repincé / tranchefiles tête et pied noir / Etiquette Cuvette / Marquage à chaud / Embossage cuvette / insertion dans fourreau pour les 100 numérotés-signés…
Pour éviter tout intermédiaire et proposer un prix proche du coût de revient, la vente d’Ultima Fantasia se fera directement en ligne depuis le site de l’imprimeur. Comme vous l’avez compris, il ne s’agit pas pour moi de faire une opération commerciale. je souhaite ainsi, avant tout et surtout, répondre à une demande… insistante : mettre enfin à disposition mon travail… morphéographique commencé dans les années 80, il y a plus de quarante ans. Pourquoi tant d’impatience ?
Entre photo et peinture, mes morphéographies ®© rendent compte d’un univers passé commun à tous. Ces œuvres troubles rappellent à chacun ce qu’il a ou n’a jamais connu. Ni photographies, ni peintures, les rives, traits et miroirs de cette trilogie appartiennent au purgatoire, à un royaume indécis entre rêve et réalité. Les Morphéographies ne témoignent pas du présent, tout au contraire, elles s’en éloignent. Trois livres constitueront la suite morphéographique : « Ultima Fantasia » sur les courses traditionnelles de chevaux, « Mélancolie sur Mer », sur notre passé en bord de mer, les grandes vacances solaires de notre enfance, et enfin, « Paris, côté Jardin », une vision de Paris à travers ses différents parcs, bois et jardins.
Objectif, l’appareil ne l’est pas, ne l’a jamais été. Alors pourquoi perdre sa vie à courir ainsi après le piqué et la netteté ? Ne vaudrait-il pas mieux s’abandonner au flou des choses et des voiles qui faseyent ? Croire aux artefacts plutôt qu’aux faits ? Et se résoudre à prier, comme je l’ai fait, pontons indécis et assis effacés ?



