L’Aquitaine aime !

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Un excellent article de AquitaineOnLine.com sur "Le massacre des innocents". Ils ont, semble-t-il, été séduits par le livre et par certaines scènes qui ont lieu en Aquitaine, dans le bassin d'Arcachon et, plus précisément, à Andernos-les Bains. L'action de ce livre policier s'y déroule en effet pour partie, et pour cause : j'y apsse toutes mes vacances depuis près de 20 ans ! Pour ceux que ça intéresse, je compte m'y rendre d'ici quelques semaines pour me reposer et, aussi, parler un peu de mon thriller policier autour de moi. D'après mes informations, le livre thriller est d'ores et déjà disponible dans les bibliothèques.   Suivre ce lien pour lire l'article… tags: roman policier ; meilleur roman policier ; nouveauté polar ; livre ; été ; mallock ; le massacre des innocents ; livre de l'été ; critique ; thriller ; polar

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Le Massacre des Innocents est-il un polar ?

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J’aurais aimé répondre : oui, car ainsi les choses sont simple, l’étiquette est posée, j’appartiens à un cercle et je peux passer à autre chose. Mais voilà, le polar, à l’instar de la photographie, marginalisée, méprisée par sa grande sœur la peinture, s’est senti ostracisée par la "grande littérature". Y avait-il de bonnes raisons à cela, ce n’est pas mon propos ici. Ce qui m’a posé le plus de problème, en photo comme en littérature policière, c’est la propre « ghettoïsation » de ces disciplines. Pour se donner une identité forte, se faire reconnaître, elles sont devenues « sectaires », érigeant règles et contraintes pour ceux souhaitant se réclamer d’elles. La « vraie » photo devenant noir et blanc, « témoin de son temps » tirant sur baryté ses « objectivités sociales ». De même pour le polar, qui ostracisé allait lui aussi se caricaturer dans les années soixante en écrivant « en noir et blanc » des récits sordides où pauvres et putains se démènent dans un univers de soupentes et de tristesse. Ne vous inquiétez pas, quelque soit le marginal, accusé (mais innocent et gentil…

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MALLOCK & GOLIATH ! Carglass remplace, Loana rit, Loft storit, Levy écrit.

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Assis à ANDERNOS, à la terrasse des Tamaris tous les matins, je commence l’écriture d’un nouveau roman policier. C’est une merveilleuse sensation. Comme un bateau qui lève l’ancre vers ailleurs. Et s'en va traverser mille et une vagues verbeuses pour accoster des contrées pleine de mots accrochés à des arbres. Quelque part, où tout est encore possible. Une terre peuplée de lecteurs, purgée de ces moutons de panurge dévoreurs de PQ. L’idée du jour : éditer, en parallèle des Chroniques barbares, très lourdes à concevoir et à rédiger, des enquêtes d’Amédée Mallock, plus courtes, à sortir directement dans un format poche. Je me suis donné une contrainte de temps : deux mois, pas un jour de plus, pour finir la chose. Passer de plus de deux années à deux mois, drôle d’idée. L’influence de Marc Levy ? Je n’ose y penser. Ce cher Marc qui vient de dépasser le "myon" d'exemplaires, alors que moi, je m'esssssoufle à 5000. Qu’en déduire ? (Epargnez-moi, siouplé, le couplet sur l'envie et la jalousie) Quelle leçon en tirer ? Pendre ce pauvre Levy ? Mille fois, non. Dites-moi…

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Episode 1 de  » Derrière la vitrine »

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On parle souvent de la peur devant la page blanche. L’ayant si souvent affrontée, moi, Mallock, je dis : même pas peur ! Tout au contraire, j’ai une envie dévorante d’elle, sa virginité à déflorer avec des mots pénétrants. Des phrases qui tachent et l’embrassent. On parle souvent de la peur de l’éditeur. Pas de sa peur à lui, celle de l’écrivain qui est terrorisé à l’idée de ne jamais en trouver un. Les envois désespérés par la poste, les lettres types qui répondent à sa place. Comme tous, j’ai un peu connu ce désarroi, mais j’ai eu beaucoup de chances aussi et nombre d’entre eux ont proposé de m’accueillir chez eux. Et puis, il y a eu le SEUIL, la « légion d’honneur de l’écrivain » même si elle s’est avérée être… en chocolat. Mais l’on parle moins souvent de la peur de la vitrine. Celle-là, ce n’est pas l’auteur qui la ressent, c’est le livre lui-même. Arrivé tout frais pressé, tout fier dans ses habits de lumière, le voilà qui attend au fond de sa boîte…

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Episode 2. « Derrière la vitrine » : mise en place

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Petite déception, ils m’ont mis au fond.. Oui… Mais en petite pile, comme ils disent. Par trois en fait. C’est le chiffre minimum pour mériter de s’appeler pile Je suis donc plusieurs et en pile. D’où une certaine fierté, forcément. Un premier moment de félicité ! Bien éclairé, je regarde autour de moi mes confrères et consœur de gloire. Y’a des vieux de la vieilles, des consacrés, des vantards, des arrivistes, des « comme moi » un peu intimidés, et des trucs bizarres, qu’ils appellent : Beast Sealer, « animaux marins », si je traduit bien.  Ça ressemble à des livres, avec couverture, pages et nom de l’auteur EN ÉNORME. Mais moi qui sais, comme tous les livres, lire les autres livres par simple télépathie, je peux vous dire que ce n’est pas que de la littérature.C’est souvent des faux, des contrefaçons même ! Ça ne raconte rien et ça le raconte mal. Mais que fait la douane ? Le plus incroyable, c’est qu’ils n’ont pas de titres. Ils s’appellent tous pareils : « Le dernier… suivi de leur nom ». Bizarre, non ? Et on les…

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Episode 3. « Derrière la vitrine ». La cliente.

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« Combien pour ce petit chien dans la vitrine ? » La chanson de la gentille vieille dame blonde n’arrête pas de tourner dans ma tête. Je ne suis qu’un livre, je sais. Merci de me le rappeler. Mais j’ai vraiment cette impression. Celle d’un chiot qui gémit et fait des grâces pour que le passant me prenne avec lui. Que ce soit un vieux, une femme ou un ado, qu’importe, pourvu qu’il m’emporte.     Oh, chuuuuuuut ! J’en vois une qui s’approche. En plus, elle est super mignonne. Ses jolis yeux glissent sur les couvertures. Encore deux, et ce sera à moi. Je glisse un mot au singe : « Tiens-toi bien. Souri au moins! ». Mais, au même instant, je réalise qu’avec la tête qu’il a, sourire sera encore pire... Entre nous, la petite bête n’est pas gâtée par la nature avec son râtelier et ses yeux exorbités. Au moins qu’il ne frappe pas ses cymbales au moment où une éventuelle lectrice pose ses doigts. Imaginez l’histoire. Le hurlement de la…

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